Parents : les études de vos enfants

« BAC ou pas BAC, que faire avant ! »
Bac ou pas bac

A l’issue des résultats de vos enfants pour les épreuves du bac, vous vous posez peut-être la question suivante « Avons-nous anticipé suffisamment tôt le coût des études supérieures de nos enfants ?»

L’addition peut vite grimper si votre enfant souhaite faire une école de commerce, d’ingénieur ou des études à l’étranger :

On l’estime en moyenne (en province) à environ 15.000€ par an, par enfant.

 

Voici cinq étapes pour envisager sereinement cette étape cruciale dans l’avenir de votre descendance :

 

1/ Déterminer un budget prévisionnel des besoins à financer pendant leurs études

Il est important de réfléchir en amont et de savoir ce que vous allez financer. Projetez-vous dans l’avenir et essayez d’imaginer dans le détail ce que seront les études de vos enfants, ou au moins, les ressources financières que vous avez envie de leur mettre à disposition après le BAC pour construire leur vie professionnelle.

Vous pouvez établir un tableau en additionnant les dépenses que ces études occasionneront en précisant les différents postes à prendre en compte dans ce budget :

Etudes, loyer, assurance santé, véhicule, essence,  transports , nourriture, argent de poche …

 

2/ Faire un audit global de votre patrimoine et de votre situation financière existante

Un bilan va permettre d’avoir une vision globale de votre situation financière à un instant « t »  et vous permettra de déterminer vos vrais moyens d’épargne.

Définissez avant tout, votre réserve de précaution à ne pas toucher (en cas de coup dur, disponible à tout moment).

Une partie du solde existant peut alors être  consacré au futur de vos enfants selon 3 solutions possibles :

1 _ vous décidez de valoriser un capital existant que l’on destine à cet objectif,

2 _ vous n’avez pas encore de  capital à consacrer, vous préférez constituer une épargne mensuelle supplémentaire

3 _ idéalement,  vous pouvez choisir d’associer capital + épargne.

Tout dépend de vos moyens mais aussi des arbitrages de vos dépenses, ou comme orienter ou réduire des dépenses non indispensables vers une épargne constructive pour l’avenir ?

 

3/ Constater l’effort d’épargne nécessaire jusqu’à l’échéance

Prenons un cas concret :

Vous avez 2 enfants, l’un de 3 ans, l’autre de 10 ans

Estimons que  le coût moyen d’une année d’études supérieures est de 15 000€, il vous faudra donc 75 000€ chacun (pour cinq ans) pour payer les études de vos 2 enfants

Temps restant : 8 ans pour l’un ,15 ans pour l’autre pour atteindre leur majorité

En fonction de ces durées, combien vous faudra-t-il épargner mensuellement pour atteindre les 75 000€ (en fonction du taux de rendement annuel de l’épargne)?

Sur 15 ans :

  • 387€ par mois avec un taux de 1% par an
  • 330€ par mois avec un taux de 3% par an
  • 282€ par mois avec un taux de 5% par an

Sur 8 ans :

  • 750€ par mois avec un taux de 1% par an
  • 693€ par mois avec un taux de 3% par an
  • 641€ par mois avec un taux de 5% par an

Constat logique, plus vous commencez tôt moins l’effort d’épargne est conséquent, c’est ce que l’on appelle l’effet « boule de neige »

Il est donc nécessaire de prendre un peu de risque pour valoriser votre effort d’épargne et de le maîtriser dans le temps et d’utiliser d’autres astuces (investir dans des placements pouvant profiter de l’effet de levier de crédit pas cher) pour constituer un capital plus important ;

 

4/ Sélectionner des investissements adaptés à votre capacité financière et à votre tempérament d’investisseur

 Les banques classiques offrent une épargne traditionnelle  tels que livret A et livret jeunes plus tard (12 –25ans)

Mais cela ne sera pas suffisamment important ni rémunérateur.

Il faut des solutions complémentaires suffisamment souples pour en sortir sans trop de contraintes. 

Voici quelques pistes à étudier parmi les plus habituelles (du plus accessible au moins accessible selon vos moyens)

 

  • L’assurance-vie: Pour sa souplesse, une épargne régulière adaptable à la hausse comme à la baisse et facilement disponible à terme sous forme par exemple de rachat partiel programmé (chaque mois ou chaque trimestre, prélever tout ou une partie de la somme nécessaire pour financer un loyer récurrent tout en bénéficiant  d’une fiscalité réduite au bout de huit ans d’existence) ;

 

  • Les SCPI(dites « de rendement »): vous investissez dans des parts de sociétés dont le gérant exploite de l’immobilier de bureau, de commerce, de santé, qui permet de dégager chaque trimestre un revenu régulier sans souci de gestion entre 4 à 5% par an actuellement. Achat en cash ou à crédit (faire coïncider la fin de remboursement  du prêt avec l’âge de majorité), pour un débours de 150€ à 400€par mois en moyenne pendant la phase de crédit selon le capital emprunté et la durée, pour 100.000E investi en SCPI, vous pouvez envisager un équivalent de 400€ de revenu mensuel que vous destinerez à votre enfant pour ses études ;

 

  • L’immobilier (en direct): de même on peut évoquer l’achat d’un appartement locatif de 150K€ ,utilisez aussi l’effet de levier du crédit jusqu’à 18 ans, si vous pouvez déboursez plus de 500/mois (débours = différence entre crédit et loyer) mais attention au risque de non-paiement des loyers, de travaux plus lourds et charges diverses qui peuvent diminuent le loyer net de ce bien au final.

 

Là, le conseiller en gestion de patrimoine est l’interlocuteur idéal pour vous proposer des solutions diversifiées en toute indépendance, pour les adapter au mieux à votre situation.

 

 

5/ Trouver des sources de financement (en dehors des placements possibles)

Enfin, en complément de vos capacités personnelles, il peut être utile de faire le tour des différentes sources  extérieures de financement :

« Les prêts étudiants»,

« les bourses »,

« les jobs d’été »,

Dans le détail, un article  du REVENU précise ces différentes pistes :

http://www.lerevenu.com/finances-privees/gestion-du-patrimoine/quatre-pistes-pour-financer-les-etudes-de-vos-enfants

Seulement, la difficulté, c’est de connaître bien à l’avance, l’évolution de ces dispositifs le moment venu.

En conséquence, « on est jamais mieux servi que par soi-même »

 

En véritable co-pilote, je vous propose de vous aider à toutes les étapes de cette réflexion.

Par mon expérience diversifiée depuis  25 ans dans des domaines tour à tour liés au juridique, fiscal, financier et  à l’immobilier,

je vous guide dans les choix les plus judicieux et toujours adaptés à votre situation et à votre tempérament en  maîtrisant la prise de risque et le rendement.

L’objectif est que votre effort financier soit le moins lourd possible en anticipant.

Quels que soient vos moyens, plus vous vous y prendrez tôt, plus vous faciliterez l’avenir de vos enfants.

Et quoi qu’il arrive, si les études sont moins coûteuses que prévu, les sommes cumulées pourront toujours  être utilisées pour leur installation ou d’autres objectifs à venir;

 

Patrick JULIEN (CGPI)

Dirigeant d’OPTIMIS PLACEMENTS

Conseil en Investissements Financiers

Conseil en Gestion de Patrimoine Indépendant à NANTES et RENNES